lundi 9 mars 2020

Le vieil homme et la mer - Hemingway

Cher lecteur,

« Si les gens m'entendaient parler seul à haute voix, ils penseraient que je suis fou (...). Mais comme je ne suis pas fou, je m'en fiche. »

        Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de mon premier Hemingway. Ernest Hemingway est un grand auteur, qui a remporter le prix Nobel, mais surtout un auteur de la littérature américaine incontournable. Alors, bien évidemment, je ne pouvais pas passé à côté.

« Quel bonheur qu'on ne soit pas obligé d'essayer de tuer les étoiles ! »

     C'est peut-être cliché mais j'ai commencé avec une de ses oeuvres les plus connues, celle pour laquelle il a remporté le prix Nobel : Le Vieil Homme et la Mer. Un roman très cours, mais très prenant. Tout le long j'ai eu l'impression d'être à Cuba, avec notre pêcher Santiago (le vieil homme) et de pêcher avec lui. J'ai ressentis avec lui la solitude de la pêche, de la vieillesse, de la vie tout simplement. J'ai eu les mêmes excitations, les mêmes peurs et les mêmes déceptions. J'ai ressentis son inquiétude lors de sa pêche.

« Et il sut qu'aucun homme n'est jamais seul sur la mer. »

    C'est incroyable d'être plongé aussi rapidement dans un monde en si peu de pages. C'est sûrement grâce au style de l'auteur, moderne et sans prétention, qui utilise un langage courant. Son écriture coule de source. Chaque mots, chaque paragraphes s'enchaînent vraiment bien, c'est fluide. J'ai vraiment beaucoup aimé. Mon prochain Hemingway sera probablement Les Aventures de Nick Adams, étant donné que je l'ai déjà dans ma bibliothèque mais j'hésite aussi avec Le soleil se lève aussi. Je ne sais pas encore lequel des deux ce sera mais je ne m'arrêterai pas là car j'ai beaucoup aimé l'auteur.

« On ne devrait pas être seul quand on est vieux. (...) Mais c'est inévitable. »

       Si vous vous demandez encore de quoi parle Le Vieil Homme et la mer. C'est l'histoire d'un vieil homme, Santiago, qui vit à Cuba. Il est pêcheur, mais n'a pas beaucoup de chance dans ce domaine. Il vit seul, mais reçoit souvent la visite d'un jeune homme. Ils partent aussi parfois à la pêche ensemble. Un jour, Santiago décide de partir seul en mer pour plusieurs jours, avec la conviction que cette fois il sera chanceux. Alors commence l'aventure de plusieurs jours de pêche dans une solitude déconcertante, humaine. Et il sera à la fois chanceux et malchanceux.

« Mais l'homme n'est pas fait pour être vaincu, dit-il. L'homme peut être détruit mais pas vaincu. »

Je laisse le mot de la fin à Hemingway : 

« (...) tout le monde tue tout le monde d'une façon ou d'une autre. »



Bonne lecture ! 




Maeva

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